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Se porter garant d’un locataire : nos conseils avant de le faire

Se porter garant d’un locataire : nos conseils avant de le faire

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Vous avez un projet immobilier et vous souhaitez acheter un appartement ou une maison.

Vous allez donc chercher un locataire pour lequel vous allez vous porter garant. Cette démarche est très courante dans le monde de l’immobilier, mais elle n’est pas sans risque. Découvrez nos conseils pour réussir à se porter garant d’un locataire.

Qu’est-ce que c’est que de porter garant d’un locataire ?

Pour trouver votre locataire, vous devrez mettre en place une sélection attentive.

Vous devez être certain que le candidat est un bon locataire.

Lorsque vous aurez sélectionné les meilleurs candidats, il faudra les présenter à votre propriétaire bailleur.

Il faut savoir que c’est le garant qui se porte caution pour le locataire et qui a la responsabilité de payer les loyers si celui-ci ne règle pas son arriéré.

La personne qui se porte garant d’un locataire doit avoir une situation financière stable et solide afin qu’elle puisse prouver sa capacité à rembourser le montant du loyer si jamais il y a des problèmes de paiement ou des défauts de la part du locataire (défaut dans l’entretien du logement). Si vous êtes intéressés par cette offre, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels qualifiés pour vous conseiller et vous accompagner tout au long de votre projet immobilier.

Se porter garant d’un locataire : nos conseils avant de le faire

Ce que vous devez savoir avant de vous engager

Avant de vous engager, il est important de bien évaluer votre situation financière.

Il faut savoir que l’immobilier est un investissement à long terme et qu’il peut être compliqué de revenir en arrière une fois votre engagement contractuel pris. Pour pouvoir réaliser un investissement rentable, il est nécessaire d’avoir une bonne connaissance du marché immobilier local et des caractéristiques du quartier dans lequel se situe le bien.

Lorsque vous achetez un bien immobilier, il faut être sûr de ses capacités financières pour supporter les mensualités du crédit en cas d’impayés ou pour faire face aux éventuelles dépenses liées à la rénovation ou au remplacement des matériaux défectueux.

Il est primordial d’être conscient des risques potentiels liés à l’investissement. Par exemple, si vous avez recours à un emprunt hypothécaire sur votre résidence principale pour financer un investissement locatif, cela peut représenter une menace importante pour votre situation financière globale si jamais vous ne parvenez plus à honorer les échéances du prêt principal. Par ailleurs, si vous souhaitez acquérir un bien immobilier qui n’est pas encore entièrement payée au moment de son acquisition (hypothèque inversée), prenez garde aux risques encourus par rapport aux charges éventuelles que ce montage implique (intérêts intercalaires). Enfin, il convient de choisir un produit qui corresponde parfaitement à vos besoins personnels avant tout engagement durable.

Comment cela fonctionne-t–il ?

L’investissement immobilier consiste à acheter un bien immobilier pour le louer.

Vous pouvez investir dans l’immobilier de différentes manières : en achetant des biens immobiliers, en faisant un prêt immobilier, en créant une société civile immobilière (SCI) ou encore en recourant à l’exonération ISF-PME.

L’achat d’un bien immobilier pour le louer est souvent appelé « investissement locatif ».

Il existe également plusieurs autres termes qui désignent cette forme d’investissement : « l’investissement logement », « l’investissement locatif » et « l’acquisition dans le but de la revente ».

Lorsque vous achetez un bien immobilier pour le mettre ensuite sur le marché, il s’agit généralement d’un achat à titre personnel.

Vous pouvez décider de transformer ce bien en résidence principale après l’avoir revendu ou vous pouvez envisager de faire du locatif. Si vous achetez un bien immobilier, il est important que vous considériez toutes les possibilités avant de prendre votre décision finale.

Le choix du type d’actif que vous allez acquérir sera crucial pour votre retraite future et pour le succès global de votre projet. Par exemple, si vous êtes propriétaire d’une maison individuelle et que vos revenus proviennent principalement des pensions alimentaires que versent les parents à votre égard, il serait peut-être judicieux de transformer cette maison en location afin que les pensions alimentaires ne soient plus versées jusqu’à votre majorité.

Les risques que vous prenez en tant que garant

Avec les garanties de l’emprunt immobilier, vous prenez des risques.

Vous pouvez être tenu responsable en cas d’impayés et serez obligé de payer votre crédit si votre locataire ne peut pas honorer ses engagements.

Votre situation personnelle est également prise en considération : la durée de remboursement du prêt et le taux d’intérêt varient selon vos revenus mais également selon votre situation financière.

Lorsque vous contractez un prêt, il faut aussi penser à la possibilité que le logement soit hypothéqué. Cela signifie qu’en cas de non-paiement du crédit par l’emprunteur, la banque pourra saisir le bien immobilier pour obtenir le remboursement du capital restant dû. Si ce n’est pas possible, elle pourra demander une vente forcée du bien ou encore exiger une diminution du montant des mensualités qui seront payées par l’emprunteur. Pour les investisseurs particuliers qui achètent ou louent un appartement ou une maison pour le revendre ensuite, il y a également des risques liés à la revente future de cet actif immobilier.

Le premier risque est lié au prix auquel vous allez revendre votre bien immobilier : s’il n’est pas assez important par rapport à celui auquel vous l’avez acheté et donc que vous perdez de l’argent sur cette opération immobilière, cela aura un impact sur votre capacité à rembourser votre emprunt immobilier.

Ce que vous devez faire si le locataire ne paie pas son loyer

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et que le locataire ne paie pas son loyer, vous devez respecter certaines démarches. Pour récupérer votre bien, il faut faire une mise en demeure. Celle-ci doit comporter un rappel des obligations du locataire ainsi qu’une demande formelle de payer les loyers impayés par ce dernier. Elle doit aussi contenir une menace de poursuites judiciaires contre le locataire en cas de non-paiement du loyer pendant plus de huit jours. Si vous ne recevez aucune réponse à la mise en demeure, il faut passer au recouvrement forcé.

Vous pouvez alors envoyer un commandement de payer à votre bailleur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier afin qu’il recouvre son bien immobilier. A noter : si le bail se termine avant la date prévue initialement, vous n’aurez pas besoin d’envoyer une mise en demeure au locataire pour obtenir la résiliation anticipée du bail. Par contre, si le bail est toujours en cours après sa date initiale d’expiration, il faudra faire une mise en demeure au locataire afin qu’il paye ses arriérés de loyers et procède à la résiliation anticipée du bail.

Lorsqu’un locataire se voit refuser l’accès au logement, il peut se tourner vers le garant pour obtenir un nouveau contrat de bail. La solution la plus fréquente est de faire appel à un membre de sa famille ou à un ami. Mais attention, cette pratique est réglementée et peut s’avérer risquée.